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.Le site de Jean-Pierre DEMERLIAT

Le site de Jean-Pierre DEMERLIAT

11 10 2021

POPULISTE, DE DROITE, ANTI-EUROPÉEN .

Le/la même en France ? …

06 10 2021

DROIT D’INVENTAIRE …

Lionel Jospin a, en son temps, exercé son droit d’inventaire, ce qui lui a certainement coûté mais il a dit des choses justes, et cela n’a pas entravé la marche du PS, sous sa conduite, loin de là !
Si certains, au PS, avaient fait de même, il y a peu, ils seraient plus audibles aujourd’hui, alors qu’ils font des propositions considérablement plus pertinentes et plus porteuses que d’autres …

01 10 2021

AU SECOURS !!! …

17 09 2021

Conclusion d’une interview de LIONEL JOSPIN dans « Marianne ».

Il serait intéressant de connaître la position des anciens(nes) candidat(tes) sous étiquette socialiste à une présidentielle …

14 09 2021

DÉCLARATION DE CANDIDATURE D’HÉLÈNE GEOFFROY au poste de 1ère secrétaire du PS

Chères camarades, chers camarades,

Je brigue vos suffrages le 16 septembre 2021 pour devenir Première Secrétaire du Parti Socialiste.

J’ai rejoint le Parti Socialiste dans la section du 15ème arrondissement de Paris en 1995, inquiète de l’élection de Jacques Chirac. Fille de socialistes, j’ai eu ainsi très tôt la conviction que chacun peut contribuer à « changer la vie » à travers ses engagements.

Arrivée à Vaulx en Velin en 1997, après ma thèse de doctorat à l’Ecole Polytechnique, comme chargée de recherche à l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat, j’ai été élue pour la première fois en 2001 comme adjointe au maire dans une ville dirigée par le PCF. J’ai occupé plusieurs fonctions dans le Parti, notamment celle de secrétaire de section pendant six ans et j’ai été élue locale. J’ai été candidate aux élections sept fois, à chaque fois investie par le Parti Socialiste et portant les couleurs socialistes. J’ai gagné le canton de Vaulx-en-Velin en 2004 face au Front National et la ville en 2014. Je suis vice-présidente de la Métropole de Lyon depuis 2020 au sein d'une majorité EELV. Bien qu’ayant été une députée légitimiste sous le quinquennat de François Hollande, j’ai voté contre la déchéance de nationalité. Secrétaire d’Etat à la Ville, j’ai porté l’urgence du rassemblement de notre pays guetté par des fractures entre ses territoires de banlieue, ruraux et des centres-villes.

Mes camarades, depuis le début du processus du congrès en juillet, je vous ai rencontrés dans plus de trente fédérations et j’ai pu mesurer la force de l'histoire de nos sections et fédérations qui se confond avec l'histoire de France !

Les sièges de nos fédérations racontent nos batailles, les plus emblématiques car victorieuses mais aussi les défaites qui annonçaient des victoires.

Je me suis nourrie des souvenirs de celles et ceux qui adhérents depuis plus de 40 ans m'ont dit leur conviction que leur vie militante avait été utile et que nous ne devions pas brader leur héritage. C’est le paradoxe que je constate : le parti central semble avoir quitté la scène nationale mais les militants sont bien là. Les dirigeants sont absents des débats mais la soif d’échange est palpable et le désir d’engagement des militants est vivace.
J’ai constaté sur les territoires combien le quinquennat qui s’achève avait suscité de fractures et notre parti devra porter le temps du bilan auprès des Françaises et des Français.

Je mesure l’exigence de la mission de Première secrétaire au moment où nos militants partent à bas bruit, faute de débat, de consultations, faute de croire en nous-mêmes. Le vote sur les textes d’orientation du jeudi 9 septembre qui n’a réuni que 20 000 votants a illustré ces départs depuis le congrès d’Aubervilliers de 2018.

Elue première secrétaire, je mobiliserai les militantes et les militants qui auront un rôle central à jouer à la veille d’échéances cruciales, les élections présidentielles et les élections législatives.

Olivier Faure, depuis 2018 a fait le choix d’une stratégie d’effacement du Parti Socialiste.

Nous n’avons même pas voulu affronter l’élection européenne, nous avons sous-traité la tête de liste. Pourtant, cette élection, par essence, est celle de notre histoire pro-européenne et internationaliste.

Aux élections locales, le Parti a fait le choix d’unions au forceps aux contours peu clairs. Nous avons beaucoup sollicité la société civile, mais pas les militants qui sont pourtant la sève de notre Parti. L’addition des gauches ne crée pas de dynamique électorale lorsqu’elle n’est pas structurée autour des socialistes. C’est la ligne d’un socialisme fort, qui l’a emporté dans les régions gagnées. L’unité de la gauche, sans la force, s’est traduite par l’effacement.

Depuis l’université d’été de Blois en août 2020, Olivier Faure a répété telle une antienne que nous n’aurions pas forcément un candidat à l’élection présidentielle avant une volte-face peu glorieuse en juillet 2021. La direction nationale sortante n’a pas préparé l’échéance présidentielle. Rien n’est prêt ! Les autres formations politiques de gauche, elles, sont prêtes. Jean-Luc Mélenchon (LFI) est candidat depuis novembre 2020, soutenu par un processus ayant mobilisé 150 000 soutiens, Fabien Roussel (PCF) a été choisi au mois de mai 2021 par un vote de 30 000 adhérents du PCF, EELV enfin est sur le point d’organiser une primaire avec près de 120 000 votants.

Le texte d’orientation « Debout les Socialistes –

pour le Renouveau » dont je suis Première signataire a recueilli près de 30% des voix, c’est un premier signal d’alerte vis-à-vis du bilan de la direction nationale qu’il faut amplifier le 16 septembre.

Elue première secrétaire le 16 septembre prochain, je porterai un mandat de fierté des socialistes. Nous désignerons notre candidat à l’élection présidentielle et nous devrons être nombreux afin de lui donner l’élan et la légitimité nécessaires.

Je m’engage à ce que le processus de désignation soit clair et transparent afin que la famille des socialistes soit rassemblée. La France a besoin de la Gauche, d’une Gauche renouvelée, dont le Parti socialiste sera la force centrale, affirmée sur les questions de justice sociale, de transformation écologique, d'éducation et d’impérieuse nécessité de République.

Nous retrouverons une crédibilité programmatique dans un travail partagé avec les militants et nos compagnons de route. Je remettrai le Parti en capacité de se refonder, de travailler sérieusement et de proposer une vision et une explication du monde qui renforceront le projet de notre candidat à l’élection présidentielle. Le socialisme, qui est notre idéal et notre espoir, s’il est réinventé, reste notre horizon et notre combat. Le socialisme, c’est la justice. Le socialisme, c’est la raison en actes.

Première secrétaire, je constituerai une équipe qui respectera la parole et le vote des militants qui partagera la gouvernance avec les territoires. Première secrétaire, je vous affirme que nous serons Debout les socialistes, notre drapeau, nous le tiendrons fermement en main et dans l’autre nous aurons la rose au poing.

13 09 2021

TOUTE PETITE CONTRIBUTION POUR UNE VRAIE ÉCOLOGIE …

Voici un nouvel élément de programme auquel les écolos professionnels n’ont semble-t-il pas encore pensé ou du moins qu’ils n’ont pas encore eu le loisir de théoriser.
Tout le monde sera d’accord sur cette évidence absolue, à savoir que la vitesse horaire réelle d’un véhicule n’est pas celle indiquée par le compteur ou l’ordinateur embarqué mais qu’elle est indiquée par le résultat de la division de la distance parcourue, bien sûr par le temps, en heures, consacré au(x) voyage(s), mais obligatoirement augmenté des heures du travail consacrées à gagner l’argent nécessaire à l’achat du véhicule et à son entretien.
Or donc, en conséquence, des esprits éclairés préconisent l’usage d’une charrette tirée par un âne, car c’est un animal sympathique, facile à nourrir et pourvoyeur de crottin, - indispensable à la culture des légumes nécessaires à la survie d’une famille, par exemple sur une terrasse où sur un balcon -, mais on pourrait laisser le choix de la traction aux utilisateurs.*
Des mathématiciens plus malins que moi, prenant en compte une année moyenne, sont arrivés à la conclusion qu’une carriole tirée par un âne est nettement plus rapide qu’une voiture moderne et qu’elle est moins polluante, moins bruyante, plus économique, etc, etc …
Cette proposition, à propos de laquelle je ne touche pas de droits d’auteur, constitue ma modeste contribution au programme du/de la futur.e Président.e de le République Française. (Je suis disponible pour un poste de vulgarisateur d’idées, convenablement rémunéré, cela va sans dire, bien entendu …)

* Même en cas de mise en œuvre d’une écologie punitive ou seulement coercitive, il ne paraîtrait pas convenable d’utiliser, du moins dans un premier temps, la traction humaine.

11 09 2021

DE L’ART (d’essayer… ) DE FAIRE PRENDRE DES VESSIES POUR DES LANTERNES …

Les petites, toutes petites, éminences qui administrent actuellement les petits, touts petits restes de ce qui fut il y a peu une des plus importantes fédérations socialistes du pays ne cessent de se congratuler et de s’auto-féliciter des merveilleux résultats obtenus, grâce à leurs bons soins, aux récentes élections.

Regardons tout cela d’un peu plus près.

- 2014, municipales de Limoges : 12 élus sur la liste du maire sortant et, dans le groupe groupe d’opposition PS et apparentés : 9 élus, dont 7 PS.
- 2020, après la constitution, laborieuse, sous la houlette desdites éminences, d’une liste dite « de gauche », comprenant un ramassis de candidats issus d’on ne sait où et conduite par un inconnu de la « société civile », liste qui devait révolutionner le paysage politique de la gauche : 11 élus, dont 4 PS. - 3 SIÈGES PERDUS POUR LE PS ! *
On dit merci qui ? **

- 2020 toujours, sénatoriales : 1 sortante, 2 élus PS.
Bravo, direz-vous !
MAIS, il y a un mais …
Le PS présentait 2 candidats, et la droite 3 ! (Les autres partis présentaient, eux, des candidats de témoignage) .
Dans un paysage politique municipal où la gauche et la droite étaient de force à peu près égale, les jeux étaient faits d’avance …
( Beaucoup, des non-initiés, s’interrogent encore sur les raisons pour lesquelles la droite locale a présenté 3 candidats pour 2 sièges, ce qui conduisait automatiquement et mécaniquement à la défaite… ; peut-être simplement parce que quelqu’un ne souhaitait pas l’arrivée, dans son paysage politique, d’élus qui auraient pu lui faire de l’ombre - mais je vois sans doute le mal là où il n’est pas …)

2021, départementales et régionales.
- Départementales, sortants PS : 23, élus PS: 19 . - 4 SIÈGES PERDUS POUR LE PS !!
Explication : « ON » a donné des places éligibles à des candidats PC dans des binômes où il y avait 2 sortants PS, et ON n’a pas obtenu, ou même sans doute pas demandé, la réciprocité aux responsables du PC !

- Régionales, sortants PS : 6, élus 3 . - 3 SIÈGES PERDUS POUR LE PS !!!

Ce bilan, incontestable, se passe de commentaire …

Mais, après tout, pourquoi changer une équipe qui perd !!!

* Ie groupe PS et apparentés, qui comptait, au lendemain de l’élection de 2020, 11 membres, n’en comporte plus que 8, dont 4 membres du PS à la suite de « quelques » défections …
Y’a une explication ? …

** Il est à noter que les municipales qui, hors Limoges, se sont déroulées sans que les « grands chefs » y mettent leur grain de sel, ont vu le PS, la plupart du temps, obtenir d’excellents résultats …

30 08 2021

À TOUS LES ESPRITS CHAGRINS qui dénigrent le PS actuel …

Ressaisissez-vous, camarades et louez les (demi) dieux qui nous gouvernent !
La direction actuelle fait souffler un vent de modernité sur notre parti : le « live » du projet, la « news letter » et j’en passe, ça à de la gueule, non ?

C’est pas le langage obsolète des ringards qui ont l’outrecuidance de continuer à exister.
C’est pas le langage archaïque des vieux cons que certains d’entre nous utilisent encore, mais dont le parti avait des militants nombreux et pugnaces et non des spectateurs désinvoltes, dont le parti gagnait les élections et gérait villes, départements, régions, et , assez souvent, le pays…

C’était le parti dont les dirigeants, audibles, eux, savaient que la politique, c’est l’art du possible, l’art d’essayer -et d’y parvenir assez souvent -, de rendre possible ce qui, à première vue, ne le paraît pas, et non l’art de tenter - et souvent d’y parvenir-, de faire prendre des vessies pour des lanternes à des gogos sciemment déculturés politiquement .

Mais tout cela, c’était « le monde d’avant », et non la modernité, le pendant « gogôche » du macronisme …

Faites votre mea culpa et soyez enfin modernes, camarades !!!

26 08 2021

LES « SOCIÉTAIRES » ÉTAIENT AU COURANT ? …

Que diable la MAIF était allée faire dans cette galère ? Les « pères fondateurs » doivent rugir, de là où ils sont !!!

25 08 2021

PETIT CONSEIL D’ « AMI » …

PETIT CONSEIL D’ « AMI » … Si l’illustrissime PR actuel avait conservé un peu du sens tactique -je n’ai pas écrit « stratégique »- qui l’a amené là où il est (et qu’il a échangé pour de la morgue, du populisme, de la démagogie), il pourrait, puisqu’il semble craindre l’échéance de 2022, s’amuser -et amuser une partie de la classe politique - en rétablissant le scrutin proportionnel pour les prochaines législatives, avant que sa «majorité » ne se délite plus avant …
Un autre, un vrai politique, lui, l’a fait,naguère, à son grand avantage.

Mais n’est pas Mitterrand qui veut, ni qui le souhaite, cela se vérifie tous les jours, -surtout à gauche, hélas-!
On peut bien sourire de temps à autre, par ces temps sombres, non ?

24 08 2021

LE CONGRÈS DU PS …

La longue expérience que j’ai acquise du déroulement des congrès du PS m’a incité, depuis longtemps, à parcourir avec une certaine désinvolture les textes des motions soumises à la sagacité des militants.

C’est pourquoi deux des propositions du texte Faure avaient été victimes, parmi d’autres, de ma coupable inattention : celle qui prévoit la reconduction du 1er Secretariat National et une autre qui indiquerait que les modalités de désignation des candidats socialistes aux élections seraient du domaine de la direction nationale.

En ce qui concerne la désignation du premier secrétaire, elle aura lieu AVANT le congrès. Comme cela, les congressistes seront débarrassés d’une procédure éminemment subalterne et pourront ainsi consacrer toute leur attention au débat d’idées qui, comme chacun le sait, constitue l’alpha et l’oméga du militantisme politique.

Pour la désignation des candidats, c’est une excellente idée de décharger les militants d’une tâche ingrate qui ne peut être que source de conflits entre amis jusque là très proches …

D’autre part, cela aurait l’avantage de mettre en adéquation les règles et une coutume, assez récente, en usage dans certaines fédérations, notamment une que connais bien !

Sois confiant, Camarade, un avenir riant te tend les bras !!!

17 08 2021

Moi, j’aime bien Facebook

Moi, j’aime bien FB : on y rencontre des gens passionnants , de vrais « sachants ; dommage qu’ils ne soient pas reconnus à leur juste valeur!

Ils savent tout sur le Covid, sur la manière de monter les blancs d’œufs en neige et surtout, aujourd’hui, ce qu’il aurait fallu faire pour régler les problèmes liés à l’islamisme intégriste, que ce soit en Afrique et surtout en Afghanistan, pas comme ces imbéciles de Russes et d’Américains qui s’y sont cassé le nez …

Et nous avons la bêtise de ne pas savoir, ni vouloir, utiliser les compétences de ces super-génies !

Pauvres de nous !!

14 08 2021

LE PS ET SON CONGRÈS … (suite)

Il y a peu, j’ai exprimé, sur un réseau social connu et ce site « jp-demerliat.info » ce que je pense, comme militant depuis Epinay (1971, pour celles et ceux à qui cela n’évoque pas grand chose …), comme ancien 1er SF, ancien membre du conseil national et du bureau national, ancien maire et parlementaire, de l’état actuel de mon parti ainsi que de la préparation de son prochain congrès.

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03 08 2021

LE PS ET SON CONGRÈS ...

Certains de mes camarades socialistes, peu nombreux, il est vrai, mais fidèles, me demandent laquelle des deux motions proposées aux militants je vais soutenir à l’occasion du prochain congrès.

Fut un temps, le parti, en ces moments, bouillonnait d’idées, de propositions, de projets, foisonnait de textes préparatifs, explicatifs, de contributions, de motions ; la presse se faisait l’écho de cette vie intense ; des réunions animées - internes ou ouvertes au public - se tenaient dans les sections, au niveau des cantons, au niveau fédéral, par courants de pensée, parfois contradictoires mais en toute camaraderie.
Nous votions sur des stratégies, des alliances futures, des textes généraux, des amendements...

Aujourd’hui, seulement deux petites motions, sans rien d’autre, deux petites motions, d’une richesse, - comment le dire poliment ? -, plutôt mesurée...
Remarquez, depuis quelques années, nous avons un peu pris l’habitude, mais quand même ! ...

Je n’ai pas eu à réfléchir très longtemps : dans chacun de ces pauvres textes, quelques idées intéressantes - mais qui doivent bien s’ennuyer dans leur solitude... - peu de réflexions de fond, aucun souffle, aucun axe vigoureux et surtout, surtout, en signataires, aucun de ces « leaders » capables de magnifier le tout, et sans lesquels un parti politique n’émerge pas, n’est pas audible.

Parmi les « soutiens » de ces deux textes, j’en estime quelques uns mais surtout, j’y vois des « camarades » qui ont fait beaucoup de mal au PS et au pays, lorsqu’ils étaient « aux affaires », ainsi qu’à notre cause commune qu’ils étaient censés défendre ; on y trouve aussi des gens, parfois les mêmes, qui ont trahi, d’une façon souvent éhontée, leurs amis les plus proches, au plan national et surtout, localement. J’y reviendrai prochainement... C’est donc sans état d’âme que je ne participerai pas au vote ; je ne m’immiscerai pas dans ce simulacre de « démocratie », d’autant plus que le calendrier de la préparation de ce congrès, -inédit à ce jour, début septembre... -, juste après le « temps mort » du mois d’août, ne permet pas une préparation des plus limpides, tant au niveau national que fédéral.

Je conserve néanmoins l’espoir de voir ce parti se réveiller enfin un jour.
Ici, en Haute Vienne, comme sans doute ailleurs, je sais qu’il existe encore des militants qui aspirent au renouveau, au vrai changement et, parmi eux, des jeunes, pas encore contaminés par le virus de l’électoralisme à tout prix et du « plaçou »* dont le talent ne demande qu’à s’épanouir.

Alors, espérons !

* « plaçou » : terme limousin - surtout corrézien- (suivez mon regard), désignant un petit emploi, peu fatiguant, obtenu par faveur d’un élu puissant ou bien en cour ...

PS : Vous pouvez me retrouver sur « jp-demerliat.info »
Re-PS : Je dirai prochainement ce que j’ai retenu des récents scrutins départementaux et régionaux ...

09 05 2017

Le FN veut-il vraiment du pouvoir dans les circonstances actuelles?

Les bonnes âmes s'auto et s'entre-congratulent du fait qu'elles ont participé à ce que le vote des républicains, ou du moins celui d'une partie d'entre eux, ait fait échapper, pour le moment, notre pays au danger lepénien.
Après tout, si cela les rassure, elles auront gagné quelque temps de sérénité politique, mais c'est méconnaître totalement ce parti.

Ses dirigeants ne souhaitent absolument pas arriver au pouvoir maintenant car ils savent très bien qu'ils n'auraient pas les moyens de l'exercer et que la chute serait rude. Cela explique peut-être la prestation, volontairement mauvaise, de la candidate du FN lors du débat de second tour de la présidentielle.

Ce serait une erreur de sous-estimer l'adversaire, et les Le Pen, surtout le père, sont loin d'être bêtes et incultes; ce dernier connaît particulièrement l'histoire de ses défunts amis et mentors allemands, italiens, espagnols et portugais.

Remémorons-nous l'histoire des régimes autoritaires, antirépublicains, nazis et fascistes du 20ème siècle.
Pour arriver au pouvoir, les quatre dictateurs européens avaient disposé d'atouts importants, indispensables, que le FN ne possède pas, pas encore...
Ils pouvaient tous s'appuyer sur de puissantes milices à leur dévotion : Hitler sur les SA et les SS, Mussolini sur les " chemises noires", Franco sur la phalange et Salazar sur sa police politique, la PUDE, créée en 1933, l'année de son arrivée au pouvoir suprême, avec l'aide de Hitler et de Mussolini, et qui deviendra la PIDE, de sinistre mémoire, en 1945.
De plus, ils avaient des alliés nombreux et forts dans l'armée (cf. la guerre civile espagnole), dans la société civile et les puissances économiques et financières, sans parler de l'église catholique dont on connaît l'attitude d'alors, en particulier en Italie, en Espagne et au Portugal.

Le FN, en France, actuellement, ne dispose pas de ces moyens dans des proportions suffisantes pour exercer le pouvoir dans des conditions permettant la pérennité de sa main-mise sur le pays.
Pour autant, il ne désespère pas que ce soit le cas un jour, qu'il espère proche.
Des signes peuvent lui sembler encourageants : l'église catholique n'est plus aussi unanime à le condamner et une partie de la droite, dite "républicaine", commence à se laisser séduire.

Tout ceci fait que, si le FN veut bien du pouvoir d'état, il ne se lancera vraiment à sa conquête que lorsqu'il aura les moyens de l'exercer pleinement. Cela passe par la séduction de gens compétents et nombreux de la classe politico-administrative de haut niveau sans la coopération ou la neutralité de laquelle il lui sera impossible de faire quoi que ce soit.
Il donnera également la priorité à son implantation locale, dans les mairies, les conseils départementaux et régionaux et tachera de faire élire le plus grand nombre possible de parlementaires.
Il lui faudra aussi assainir l'encadrement de sa structure partisane, car nombre de ses responsables locaux et même nationaux ont un passé - et un présent ... - disons, douteux, et pas seulement sur le plan politique...

Arrêtons donc de nous réjouir naïvement d'avoir échappé à un danger qui n'existait pas le 7 mai mais qui pourrait se préparer pour des lendemains qui ne chanteront pas forcément pour le plus grand nombre d'entre nous.

14 04 2017

Déculturation politique sévère

Il est affligeant de constater, une fois de plus, à quel point une proportion importante des électeurs de notre pays sont atteints de déculturation politique sévère.
Que des démagogues populistes tels que Mélenchon, Macron et Le Pen totalisent, à eux trois, - aujourd'hui mais espérons que cela va évoluer -, près de 65% des intentions de vote est incompréhensible pour la plupart des esprits sains .
C'est fort dommage qu'il ne soit pas possible de les voir mettre en œuvre leurs projets de gouvernement, pendant quelques mois, - surtout pas plus !
Nos concitoyens seraient alors, soyons-en certains, durablement vaccinés contre les expérimentations politico-économiques des plus hasardeuses …

20 01 2017

Deux articles, du Monde et de Marianne

Voici deux articles, du Monde et de Marianne, susceptibles d’intéresser quelqu’un(e)s d’entre vous…

Le monde du 19 janvier 2016: http://jp-demerliat.info/images/lemonde.jpg
Marianne du 20-26 janvier 2016 : http://jp-demerliat.info/images/marianne.jpg

24 10 2016

Il faut que Hollande soit candidat !

Celles et ceux qui savent ce que je pense du Président de la République seront très certainement surpris par cette prise de position. En effet, je ne me suis jamais caché de m'être éloigné de lui depuis déjà plusieurs années et cette attitude a été confortée à maintes reprises.

Tout d'abord, première désillusion à l'occasion de la préparation des présidentielles de 2002, alors qu'il était premier secrétaire - tout puissant - du PS: il n'a pas tenté d'empêcher Taubira d'être candidate, ce qui a privé Jospin de la qualification pour le second tour de la présidentielle, même si, par ailleurs, d'autres causes ont joué en sa défaveur. Il aurait, sans cela, eu toutes les chances de l'emporter.
La dame, on le sait, est, comment dire, plutôt ass ez personnelle, mais, si le concours de Baylet, le grand chef du parti dont elle se voulait la candidate, avait été sollicité, elle aurait sans doute renoncé à diviser la gauche. Quand on est premier secrétaire, national ou fédéral, on prend ses responsabilités, même si elles dérangent. Je le sais : en mon temps, je l'ai fait, notamment pour les législatives de 1997, sur la 3ème circonscription et les municipales de 2001, à Rochechouart, contre l'avis de tous les chefs à plumes, nationaux et locaux. Les bénéficiaires ne m'en ont pas été trop longtemps reconnaissants, c'est le moins que l'on puisse dire, - vous connaissez l'adage :" oignez vilain ..." . L'important, c'est que le PS ait gagné dans les deux cas.

Peut-être Hollande pensait-il, cela a été dit, qu'une victoire de Jospin en 2002, entouré de sa "dream team", aurait été suivie d'un quinquennat flamboyant, et sans doute d'une réélection du sortant et ... son tour à lui ne serait jamais venu...
Est-ce par remords qu'il a, par la suite, couvert Jospin d'honneurs divers ? ...

De même, pour 2007, n'étant pas en mesure d' être lui-même candidat avec des chances de succès, a-t-il laissé Ségolène Royal, dont il connaissait, mieux que tous les autres - et dieu sait s'ils sont nombreux ! - l'incapacité à gérer convenablement des ministères... et surtout une région, libre de se lancer.
Lionel Jospin aurait eu cette fois des chances raisonnables de l'emporter, mais on serait revenu, dans ce cas, à la problématique précédente.

Pour 2012, époque où le PS gérait la grande majorité des communes, des départements et la quasi totalité des régions, et où Sarkozy était au plus bas, les chances d'un candidat socialiste à la présidentielle étaient considérables, et François Hollande, cette fois, aidé par la bonne image qu'il avait conservée au sein du PS, les problèmes d'un autre candidat potentiel et sa bonne étoile, n'a pas laissé passer son tour. Il fut investi, puis élu.

En ce qui me concerne, j'ai pensé à ce moment là, et je le pense encore, qu'il aurait peut- être mieux valu, vu la conjoncture économique, que Sarkozy soit réélu. Aujourd'hui, nous gérerions encore nos collectivités territoriales, Sarkozy serait définitivement mort politiquement, la droite déconsidérée pour très longtemps, et les socialistes et la gauche, moins désunis qu'ils ne le sont maintenant, auraient un boulevard devant eux.
Il est évident que l'on ne peut pas réécrire le passé, mais réfléchir sur les erreurs commises peut éviter de les rééditer.

Le discours du Bourget, qui a mis en transes l'immense majorité de nos amis, m'a laissé un goût amer : les promesses de notre candidat, qu'il savait très bien ne pas pouvoir tenir, étaient autant de mines disposées sous ses propres pieds de futur président, de son gouvernement, de sa majorité et de celles et ceux qui le soutenaient. Étant donnée l'image du sortant, François Hollande aurait pu se dispenser de semer autant de bombes à retardement ; il aurait été élu quand même.

Par contre, je n'ai guère de reproches à lui faire quant à l'exercice du pouvoir, contrairement à la majorité - actuelle - des français, des gens de gauche et même de beaucoup de socialistes désorientés...
A part quelques initiatives malencontreuses, les plus récentes étant la proposition de déchéance de la nationalité et la gestion calamiteuse de la préparation de la loi El Khomry - et non de son contenu -, j'ai peu de griefs lourds à formuler. Le pouvoir politique n'est pas, quelle que soit sa couleur, en mesure de réguler, sauf à la marge, la finance et l'industrie. Les Mélenchon et consorts, en prétendant le contraire - et qui ne croient pas un mot de ce qu'ils assènent aux gogos qui les suivent - , ne seront, fort heureusement, jamais en situation d'avoir à l'expérimenter.

Hollande n'avait tout simplement pas pu prévoir, et partant, anticiper, la durée de la stagnation économique dont le monde occidental est en proie. Son optimisme naturel, qui fut longtemps son allié, l'a, pendant près de cinq ans, largement desservi.
Simplement, on peut se demander comment le responsable aussi virtuose du parti politique français le plus difficile à conduire a pu se transformer en un Président de la République maladroit et si peu rassembleur...

Alors pourquoi, après toutes ces critiques, tous ces reproches, en suis-je arrivé à souhaiter sa candidature et même sa réélection ?

C'est que, aujourd'hui, le PS est à terre, au bord de la désagrégation comme d'ailleurs l'ensemble de la gauche.
Il n'y a, ni en son sein, ni en dehors, à gauche, de candidat incontournable, ni même crédible. Les postulants ne visent qu'à se positionner pour l' "après" , pour exister dans l'appareil, pour s'en assurer le contrôle, pour prendre des options pour l'avenir ...

Une candidature Hollande est peut-être la seule qui pourrait éventuellement sauver la face et, un miracle étant toujours possible, faire gagner notre camp.
Remporter une désignation, une élection, après tout, c'est ce qu'il sait faire de mieux, tout son parcours l'a démontré.

La conjoncture est en train de changer, le paysage politique aussi. Rien n'est impossible.

Et surtout, même en cas d'échec, une candidature Hollande aurait le mérite de nous éviter celle d'une ou d'un médiocre -à ce niveau-, dont l'échec serait absolument certain, mais qui s'installerait durablement aux premières loges du PS, et ferait main-basse sur son appareil, dont actuellement Cambadélis est le seul en capacité d'assurer un minimum de cohésion.

Voici, brièvement résumées, les raisons qui me conduisent à souhaiter une candidature et une réélection du Président sortant.

JPD

PS: Beaucoup, dans le petit cercle d'encore socialistes que je fréquente, trouvent étrange que les auteurs de " Un Président ne devrait pas dire ça ... " qui s'étaient engagés à faire le récit de TOUT le quinquennat, comme ils le disent dans la préface de leur livre, l'aient publié avant sa fin ...
Pour quelles raisons l'ont-ils fait ?

02 02 2015

LAÏCITÉ ou " laïcité (!)" ?

A toutes celles et tous ceux qui se sont posé quelques questions après avoir lu l'interview d'un élu, samedi, dans un journal local, à propos de la laïcité, je ne peux que recommander la lecture d'un récent ouvrage de Jean Glavany: " La laïcité, un combat pour la paix ".

J'espère que vous voudrez bien me pardonner de ne faire aucun commentaire...

19 11 2014

Capitaine Fracasse?

Lors d'une de ces émissions "politiques" dont France 3 Limousin est friande, l'ex maire de Limoges, défait en mars dernier, m'a qualifié du doux surnom de "Capitaine Fracasse".

C'est "freudien", comme aurait pu dire un important ancien politique local.
En effet, qui a "fracassé" l'héritage de Léon Betoulle et de Louis Longequeue, sinon l'invité de cette belle matinée? Qui a, avec une bienveillante complicité, observé le "fracassage" du canton de Bellac et de quelques autres, en 2008, ainsi que celui des municipales dans la même commune -et d'autres...- au printemps dernier?

La mairie de Limoges socialiste, de gauche, n'appartenait pas à un seul homme, mais à tous les socialistes, à toute la gauche, à toutes les femmes et tous les hommes de progrès, à toutes celles et tous ceux, qui, depuis plus d'un siècle, l'avaient conquise, façonnée et conservée.
C'était un dépôt sacré qui aurait dû être transmis, en temps utile, à un successeur choisi démocratiquement parmi celles et ceux qui s'étaient préparés à cet effet.

Dans la même émission, un journaliste a répété -ce n'est pas la première fois que l'on a entendu cette expression en ces lieux- que je "réglais mes comptes"-.
Non, je n'ai aucun compte à régler avec qui que ce soit.
J'écris tout simplement la vérité, pour l'édification des militants et sympathisants, tenus dans l'ignorance depuis des années des turpitudes de leurs dirigeants.
Si je racontais des fables, il y a belle lurette que celle(s) et ceux que j'épingle auraient hurlé au mensonge, notamment Madame Casus Belli*.

La connaissance du passé permet de mieux comprendre le présent et de préparer l'avenir en se préservant des erreurs qui, par exemple, ont coûté cher, ces derniers temps, aux socialistes et à toute la gauche.

Mais j'ai peut-être pris la mouche un peu trop vite: mieux vaut être surnommé "Capitaine Fracasse", qui, chez Théophile Gautier, n'était pas un mauvais bougre, que de mériter le qualificatif de "Liquidator"!
Après tout, le fameux capitaine était un héros romantique, lui!

* Cette dame est ainsi surnommée car elle déclare la guerre à quiconque ne met pas exactement ses pas dans la trace des siens...

27 10 2014

Elections sénatoriales : et de deux !...

Après le désastre des municipales à Limoges, Bellac, Aixe, Ambazac, Rilhac-Rancon notamment, le PS vient de perdre un siège sur les deux qu’il détenait au sénat depuis la nuit des temps.
Deux des trois responsables de la fédération socialiste (l’un en titre, les autres dans la réalité) ont donc été sanctionnés par les électeurs en peu de temps.

(Je ne reviendrai pas sur les municipales ; j’ai dit ce que j’en pense ici même il y a peu.)

L’actuel premier secrétaire de la fédération socialiste se voyait déjà au palais du Luxembourg. Les mauvaises langues disent qu’il avait même recruté ses collaborateurs parlementaires et qu’il avait trouvé un logement à Paris. (Mon illustre ancien collègue pourrait vous en dire plus…).
Las, les électeurs sénatoriaux en ont décidé autrement !

Pour quelles raisons ?
Essayons d’en identifier quelques unes.

Le candidat socialiste a été abattu par plusieurs flèches, dont aucune n’était peut-être mortelle, mais qui, ensemble, ont provoqué une hémorragie électorale fatale.

Tout d’abord, la perte d’un grand nombre de « grands électeurs », consécutive aux échecs de mars dernier.

Ensuite, ses visites dans les communes, d’après la rumeur, ont été plutôt contre-productives : suffisant, orgueilleux, vaniteux même, il a « fait la leçon » à nombre de ses interlocuteurs, dont la plupart avaient beaucoup plus de connaissances et d’expérience que lui. Comme je l’ai entendu dire par un fin observateur, « il est du genre à expliquer à son père comment on fait des enfants »…

De plus, il aurait dit un peu partout qu’après avoir battu votre serviteur à la désignation –avec l’aide de deux ou trois de ses « amis », et des miens, enfin, ex.- , il allait largement distancer sa colistière, ce qui n’a pas manqué de revenir aux oreilles de la dame ; cela, la connaissant, n’a pas dû beaucoup lui plaire. Pour parer ce grave danger, il lui a suffit de laisser pérorer l’homme tout à son aise…

Le fait que le dorénavant ex futur sénateur avait, en un premier temps été intronisé héritier de la présidence du conseil général, puis ait abandonné cette future sinécure pour une autre, à son sens meilleure, au grand dam de celui qui avait d’abord été pressenti, n’a pas forcément augmenté son capital-voix.

La gauche à la gauche du PS a manifestement voulu tailler des croupières au parti socialiste, sans aller toutefois jusqu’à s’aliéner la présidente du CG ; on ne sait jamais !
Le premier secrétaire fut donc la victime expiatoire.

Alors, maintenant ?

Maintenant, le premier secrétaire est un quasi-pestiféré !

Mon illustre ancien collègue, vous savez, l’expert en succès électoraux, celui qui a perdu en 93 une circonscription à l’époque imperdable, par son absence sur le terrain et son mépris des gens, circonscription qu’il avait promis de reprendre, celui qui, en 2008, a largement contribué à la perte du chef-lieu du canton dont il est l’élu et qui, en mars dernier, n’a pas levé le petit doigt pour le reconquérir.
Eh bien, mon illustre ancien collègue donc, après avoir encensé le candidat à la candidature, puis le candidat-sénateur, avant le dimanche fatal, après l’avoir « paterné » de près tout au long du fameux dimanche, l’a copieusement démoli sur France 3 Limousin dès le lendemain, sans observer le moindre délai de décence…
Mais, la décence…

La nouvelle sénatrice, elle, après avoir monté le candidat en épingle, après avoir magnifié sa jeunesse, contre un « vieux » comme moi, le couvre maintenant d’opprobre, sans doute pour se dédouaner d’avoir fait un tel choix – cf notamment les infos de France 3 du 16 /10.
Elle n’est d’ailleurs pas à un revirement près : ainsi, après avoir cumulé, accumulé même, tous les mandats disponibles dans un département, -municipal, cantonal, régional, législatifs (députée, maintenant sénatrice), elle se déclare aujourd’hui farouchement opposée au cumul (pour les autres ?).

Du triumvirat qui dirige dans la réalité la fédération depuis 2007, deux ont mordu la poussière en l’espace de six mois.

La troisième, réputée pour passer entre les gouttes, ou plutôt les grêlons dont elle a elle-même contribué à provoquer la chute, s’en est, elle, assez bien tirée.
Il faut dire que la dame, comme on dit chez nous « sait y faire ».
Elle a longtemps été une « fontaine lumineuse », répartissant harmonieusement et surtout utilement la lumière que d’autres lui fournissaient ; elle s’est ensuite mise à son compte, et, dès lors, sa manière de faire n’a pas toujours été compatible avec les intérêts généraux du PS dans notre département, mais personnellement, elle n’a pas, pour le moment, à s’en plaindre…

Pour assurer son arrivée en majesté au Sénat, elle n’a pas lésiné sur les moyens.
Un seul exemple : sa lettre de félicitations aux maires nouvellement élus ou réélus, qui est un modèle ( ?) du genre.
Elle y a expliqué, pour qui sait lire, et pas seulement entre les lignes, que la survie financière de leurs communes dépendait des subventions que le conseil général, c’est à dire elle-même, leur verserait,( ou pas…). Il est juste de rappeler que mon illustre ancien collègue avait, lui aussi, de son temps, largement usé de ce puissant argument, mais verbalement, lui…

Et ensuite ?

Nous sommes maintenant dans la préparation des élections départementales de mars prochain, avec un mode de scrutin modifié qui est tout sauf simple, à croire que les socialistes au pouvoir font tout pout se compliquer la tâche.

La nouvelle sénatrice ne sera plus présidente, non-cumul oblige (voir plus haut), mais, tout en ne voulant pas assumer la direction de la campagne -on n’est jamais trop prudente-, elle souhaiterait, c’est humain, un/une successeur(e) « à sa main », sans doute pour conserver un peu de pouvoir ; ça peut toujours être utile…
Elle souhaiterait également, d’après les rumeurs, que ses amis soient désignés, et les autres pas ; c’est dans les mœurs socialistes, notamment au plan local, depuis quelques années !

Dire que tout cela enchante tout le monde serait prendre quelques distances avec la réalité.
On pourrait en rire si d’autres catastrophes n’avaient aucune chance de se produire, mais ce n’est pas forcément le cas.

Espérons que les quelques responsables socialistes de cette fédération qui ne pensent pas en priorité qu’à leurs intérêts égoïstes puissent enfin se faire entendre ! (En ce qui concerne les militants, cela fait déjà quelques années qu’ils comptent pour du beurre.)

26 08 2014

Petite histoire des désignations, promotions et rétrogradations que tous les adhérents du PS ne connaissent pas forcément ...

On se souvient que la présidente du conseil général a abandonné, en 2012, son siège de député afin de pouvoir briguer plus élégamment, fin septembre, un mandat de sénatrice.

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18 07 2014

LE BAL DES HYPOCRITES

D'après La Rochefoucauld, "l'hypocrisie est l'hommage que le vice rend à la vertu".

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16 07 2014

Les 5 parlementaires de la Haute-Vienne appellent l'attention de la Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie

Les cinq parlementaires de la Haute-Vienne appellent l'attention de la Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur les inquiétudes qui pèsent encore, malgré des avancées, sur l'économie du transport dans la région.

Cliquez pour voir la lettre

27 06 2014

Lettre de remerciements aux militants socialistes

Cher(e) Camarade,

Céline et moi tenons à remercier celles et ceux qui nous ont fait confiance mercredi 18 juin dernier.

Comme je l'ai dit et écrit plusieurs fois, je n'avais aucun intérêt personnel, égoïste, à présenter ma candidature devant les militants. Simplement, je souhaitais pouvoir dire ce que je pensais de la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous, Socialistes de ce département. Je l'ai fait.

Le combat pour la rénovation, la réorganisation de notre Fédération continuera car nombreuses et nombreux sont celles et ceux d'entre vous qui m'ont fait part de leur désir fort d'en finir avec les pratiques qui ont cours ici depuis plusieurs années.
A ce sujet, il est important que celles et ceux de nos camarades qui souhaitent un sursaut des Socialistes, notamment dans ce département, n'abandonnent pas notre Parti. Tant que celui-ci existe, et personne ne souhaite sa disparition, les actions utiles, indispensables, se mènent en en sein.

Mon âge, ma longévité dans le même mandat, (alors que je suis celui qui a le moins cumulé de toute sa vie politique et le premier a avoir pratiqué le non-cumul), expliquent en partie les résultats du 18 juin. Peut-être aussi les doux mots d'encouragements de mon illustre collègue ont-ils eu une petite influence ? Mais d'après ce que j'entends, c'est surtout à lui que cela n'a pas fait trop de bien... Chacun a apprécié son style délicat et ses paroles empreintes de poésie mais peut-être la mélodie a-t-elle été composée ailleurs...

Nous aurons certainement l'occasion d'en reparler.
Vous pourrez me retrouver sur mon site www.jp-demerliat.info (mais pas tous les jours...).

Bonnes vacances.
Bien amicalement.

16 06 2014

Interventions de Jean-Pierre Demerliat et Céline Puharré

Réunion de présentation des candidats socialistes aux sénatoriales le 16 juin 2014

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12 06 2014

Profession de foi de Jean-Pierre Demerliat et Céline Puharré

Vous trouverez ci-dessous la profession de foi de Jean-Pierre Demerliat et Céline Puharré pour la désignation, par les militants, des candidats socialistes à l'élection sénatoriale en Haute-Vienne.

Pour la consulter, cliquez ICI

28 04 2014

Lettre aux militants socialistes de la Haute-Vienne

Lors de l'assemblée générale de "réflexion" des militants, le 17 avril dernier, sur les résultats des élections municipales, je ne me suis pas exprimé sur le fond, d'abord parce que cela aurait été trop long mais aussi parce que, comme je l'ai indiqué, je souhaitais m'adresser à l'ensemble des militants de notre fédération. Le tsunami électoral qui vient de submerger les Socialistes en Haute-Vienne, avec la perte de Limoges mais aussi de Bellac et d'Aixe sur Vienne, parmi d'autres, bien que quelques succès aient été les bienvenus, doit nous amener à réfléchir sur les causes, les responsabilités et les solutions à apporter. Vous voudrez donc bien trouver ci-dessous un résumé de mes réflexions sur l'état de notre fédération.

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31 03 2014

COMMUNIQUE

L'ampleur du tsunami électoral qui a submergé le PS, lors des élections municipales, était difficilement prévisible, même si certains signes laissaient deviner que ce scrutin était très périlleux.

En effet, si le Président de la République et son gouvernement n'avaient pas d'autres choix politiques que ceux qui ont été mis en œuvre, nous savons bien que cela ne pouvait pas satisfaire l'ensemble de notre électorat, d'autant plus que l'on a rarement expliqué de manière simple et compréhensible la pertinence des choix effectués.

Mais la politique nationale, si elle a contribué à l'échec, n'est pas la seule responsable. D'autres facteurs ont participé à la déroute en Haute-Vienne. Chez nous, la correction est sévère : Limoges, Bellac, Aixe sur Vienne, Ambazac, Rilhac-Rancon figurent parmi les pertes les plus notables, même si des succès intéressants ont été les bienvenus.

A Limoges, si Alain Rodet, digne dans la défaite, à plusieurs reprises, de manière chevaleresque, a souhaité assumer la responsabilité de l'échec, cette position ne doit pas servir à masquer les erreurs dans la gouvernance de notre fédération. Il n'est pas le seul responsable.

Les Socialistes haut-viennois se doivent maintenant de réfléchir aux causes qui nous ont conduits à cet échec, d'autant plus que des signes annonciateurs étaient apparus dès les municipales de 2008, où plus de 20 000 de nos concitoyens ont perdu leurs maires socialistes au profit, le plus souvent, de nos adversaires, ou dans le meilleur des cas, de nos concurrents ; ce constat a été encore plus net lors des dernières cantonales ; j'y reviendrai le moment venu.

Il est urgent aujourd'hui qu'une réflexion en profondeur soit menée sur les raisons de ces échecs, leurs conséquences et les moyens d'y remédier.

Nos amis Socialistes sont nombreux, aguerris pour la plupart ; ils ont le droit d'être exigeants, ils ne veulent plus être privés de parole et de choix et ils doivent pouvoir s'exprimer en toute liberté.

Notre mouvement est à restructurer profondément.

Nous devons tous nous ressaisir, nous organiser pour être en mesure de regagner dans un avenir le plus proche possible le terrain perdu grâce à une réflexion de fond, une réflexion politique et également une réflexion stratégique.

Grâce à un travail de terrain, en nous appuyant sur notre force militante, nos élus et la plupart de nos responsables dont nous connaissons le sérieux, nous serons en mesure de retrouver les positions qui ont été celles des Socialistes jusqu'à présent.

Certains d'entre vous seront peut-être surpris par la franchise, peut-être la brutalité de mon propos mais dans les circonstances graves que nous vivons, l'heure n'est plus au déni, ni à l'acceptation béate mais à l'engagement de toutes et de tous.

03 03 2014

AMUSEMENTS INDECENTS…

Dans une de ses récentes "indiscrétions" du dimanche, le Populaire du Centre raconte que des "Socialistes" se sont "amusés" du fait que je salue François Hollande aux obsèques de notre ami René Teulade.

En ce qui me concerne, je ne suis pas allé à Argentat pour "m’amuser" ni me montrer comme certains et certaines, peu visibles, au moins politiquement, qui n’auraient même pas reconnu René si un jour ils l’avaient croisé, et dont celui-ci n’avait même jamais entendu parler…

Je m’étonne que de soi-disant adhérents du PS méconnaissent à ce point le fonctionnement du Parti au sein duquel ils prétendent militer. En effet, chez nous, au PS, on prend position lors des désignations, mais une fois un(e) camarade désigné(e), on fait tous bloc en sa faveur. C’est ce qu’ont fait tous les partisans des autres candidats à la primaire, et parfois de manière plus ostentatoire que moi, sinon plus sincère.

Pour la primaire, j’avais milité en faveur de Martine Aubry mais une fois François Hollande désigné, je l’ai soutenu, il était mon candidat et il est maintenant le Président de la République, le Président de tous les Français.
Je le soutiens d’autant plus qu’il traverse, avec son gouvernement, sa majorité, l’ensemble des Socialistes et de la gauche responsable, une passe difficile, comme j’ai toujours soutenu nos camarades qui ont été dans ce cas, sur le plan politique comme sur le plan personnel, et il me souvient d’au moins un épisode où je l’ai fait publiquement. J’ai même été le seul à m'engager de la sorte…


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