On se souvient également que sa succession dans la circonscription Limoges- Nord déclencha un psychodrame au sein du PS : en effet, pour des raisons mal identifiées, la présidente ne souhaitait absolument pas que la députée sortante de la 1ère circonscription, -circonscription supprimée-, Monique Boulestin, lui succède. C'est pourquoi elle avait suscité la candidature de Catherine Beaubatie, qui l'avait emporté.

Pour anticiper l'obligation de non-cumul des mandats, la présidente avait promis de renoncer à la présidence du conseil général, ce qui, électoralement, ne mangeait pas de pain.

Le premier secrétaire actuel fut intronisé futur président du conseil général ; le conseiller général de Saint Léonard fut décrété co-listier de la future sénatrice et ex-présidente. Ce plan, élaboré, comme vous le savez, le plus démocratiquement qui soit et bien évidemment plébiscité par les militants, devait se mettre en place le plus naturellement du monde.

Mais, patatras ! le Président de la République décida inopinément de supprimer à terme les conseils généraux. Cela ne fit pas du tout l'affaire de l'actuel premier secrétaire, qui ne se voyait pas, dans un avenir proche, privé d'un mandat de premier plan au long cours.

Donc, permutation des candidats : le conseiller général de Saint Léonard devenait futur président du conseil général de la Haute-Vienne et l'ex-futur président du conseil général devenait candidat au Sénat.

Je ne me souviens plus bien si tout cela avait été débattu par les militants du PS ou décidé sur un coin de bureau au conseil général ou peut-être de la mairie de Limoges (d'avant le tsunami...).

Depuis, il semblerait, mais les militants du PS le savent certainement, que les choses aient un peu évolué :

- le conseiller général de Saint Léonard ne serait plus président, ni rien. Dire qu'il en est ravi serait sans doute exagéré...
- des conseillers généraux "historiques" souhaiteraient que Bernard Brouille devienne président -il n'aura que 73 ans au mois d'octobre...-. Mais la présidente actuelle pousserait une conseillère générale issue de l'immigration, ce qui peaufinerait son image à elle auprès des hiérarques socialistes parisiens et ne serait sans doute pas inutile pour d'éventuelles promotions politiques ultérieures.

Pour plus de précisions, veuillez vous reporter à une des prochaines "indiscrétions" du Populaire du Centre, édition du dimanche, lesquelles sont souvent alimentées par celles ou ceux de nos camarades qui ont leurs entrées dans ce journal.

Il suffit maintenant d'élire nos deux amis, ce qui sera une formalité, malgré quelques déboires aux dernières municipales...

Affaire(s) à suivre.