Par jp-demerliat.info, à 22:11
Il serait intéressant de connaître la position des anciens(nes) candidat(tes) sous étiquette socialiste à une présidentielle …
Par jp-demerliat.info, à 22:09
Chères camarades, chers camarades,
Je brigue vos suffrages le 16 septembre 2021 pour devenir Première Secrétaire du Parti Socialiste.
J’ai rejoint le Parti Socialiste dans la section du 15ème arrondissement de Paris en 1995, inquiète de l’élection de Jacques Chirac. Fille de socialistes, j’ai eu ainsi très tôt la conviction que chacun peut contribuer à « changer la vie » à travers ses engagements.
Arrivée à Vaulx en Velin en 1997, après ma thèse de doctorat à l’Ecole Polytechnique, comme chargée de recherche à l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat, j’ai été élue pour la première fois en 2001 comme adjointe au maire dans une ville dirigée par le PCF. J’ai occupé plusieurs fonctions dans le Parti, notamment celle de secrétaire de section pendant six ans et j’ai été élue locale. J’ai été candidate aux élections sept fois, à chaque fois investie par le Parti Socialiste et portant les couleurs socialistes. J’ai gagné le canton de Vaulx-en-Velin en 2004 face au Front National et la ville en 2014. Je suis vice-présidente de la Métropole de Lyon depuis 2020 au sein d'une majorité EELV. Bien qu’ayant été une députée légitimiste sous le quinquennat de François Hollande, j’ai voté contre la déchéance de nationalité. Secrétaire d’Etat à la Ville, j’ai porté l’urgence du rassemblement de notre pays guetté par des fractures entre ses territoires de banlieue, ruraux et des centres-villes.
Mes camarades, depuis le début du processus du congrès en juillet, je vous ai rencontrés dans plus de trente fédérations et j’ai pu mesurer la force de l'histoire de nos sections et fédérations qui se confond avec l'histoire de France !
Les sièges de nos fédérations racontent nos batailles, les plus emblématiques car victorieuses mais aussi les défaites qui annonçaient des victoires.
Je me suis nourrie des souvenirs de celles et ceux qui adhérents depuis plus de 40 ans m'ont dit leur conviction que leur vie militante avait été utile et que nous ne devions pas brader leur héritage. C’est le paradoxe que je constate : le parti central semble avoir quitté la scène nationale mais les militants sont bien là. Les dirigeants sont absents des débats mais la soif d’échange est palpable et le désir d’engagement des militants est vivace.
J’ai constaté sur les territoires combien le quinquennat qui s’achève avait suscité de fractures et notre parti devra porter le temps du bilan auprès des Françaises et des Français.
Je mesure l’exigence de la mission de Première secrétaire au moment où nos militants partent à bas bruit, faute de débat, de consultations, faute de croire en nous-mêmes. Le vote sur les textes d’orientation du jeudi 9 septembre qui n’a réuni que 20 000 votants a illustré ces départs depuis le congrès d’Aubervilliers de 2018.
Elue première secrétaire, je mobiliserai les militantes et les militants qui auront un rôle central à jouer à la veille d’échéances cruciales, les élections présidentielles et les élections législatives.
Olivier Faure, depuis 2018 a fait le choix d’une stratégie d’effacement du Parti Socialiste.
Nous n’avons même pas voulu affronter l’élection européenne, nous avons sous-traité la tête de liste. Pourtant, cette élection, par essence, est celle de notre histoire pro-européenne et internationaliste.
Aux élections locales, le Parti a fait le choix d’unions au forceps aux contours peu clairs. Nous avons beaucoup sollicité la société civile, mais pas les militants qui sont pourtant la sève de notre Parti. L’addition des gauches ne crée pas de dynamique électorale lorsqu’elle n’est pas structurée autour des socialistes. C’est la ligne d’un socialisme fort, qui l’a emporté dans les régions gagnées. L’unité de la gauche, sans la force, s’est traduite par l’effacement.
Depuis l’université d’été de Blois en août 2020, Olivier Faure a répété telle une antienne que nous n’aurions pas forcément un candidat à l’élection présidentielle avant une volte-face peu glorieuse en juillet 2021. La direction nationale sortante n’a pas préparé l’échéance présidentielle. Rien n’est prêt !
Les autres formations politiques de gauche, elles, sont prêtes. Jean-Luc Mélenchon (LFI) est candidat depuis novembre 2020, soutenu par un processus ayant mobilisé 150 000 soutiens, Fabien Roussel (PCF) a été choisi au mois de mai 2021 par un vote de 30 000 adhérents du PCF, EELV enfin est sur le point d’organiser une primaire avec près de 120 000 votants.
Le texte d’orientation « Debout les Socialistes –
pour le Renouveau » dont je suis Première signataire a recueilli près de 30% des voix, c’est un premier signal d’alerte vis-à-vis du bilan de la direction nationale qu’il faut amplifier le 16 septembre.
Elue première secrétaire le 16 septembre prochain, je porterai un mandat de fierté des socialistes. Nous désignerons notre candidat à l’élection présidentielle et nous devrons être nombreux afin de lui donner l’élan et la légitimité nécessaires.
Je m’engage à ce que le processus de désignation soit clair et transparent afin que la famille des socialistes soit rassemblée. La France a besoin de la Gauche, d’une Gauche renouvelée, dont le Parti socialiste sera la force centrale, affirmée sur les questions de justice sociale, de transformation écologique, d'éducation et d’impérieuse nécessité de République.
Nous retrouverons une crédibilité programmatique dans un travail partagé avec les militants et nos compagnons de route. Je remettrai le Parti en capacité de se refonder, de travailler sérieusement et de proposer une vision et une explication du monde qui renforceront le projet de notre candidat à l’élection présidentielle.
Le socialisme, qui est notre idéal et notre espoir, s’il est réinventé, reste notre horizon et notre combat. Le socialisme, c’est la justice. Le socialisme, c’est la raison en actes.
Première secrétaire, je constituerai une équipe qui respectera la parole et le vote des militants qui partagera la gouvernance avec les territoires.
Première secrétaire, je vous affirme que nous serons
Debout les socialistes, notre drapeau, nous le tiendrons
fermement en main et dans l’autre nous aurons la rose
au poing.
Par jp-demerliat.info, à 13:42
Voici un nouvel élément de programme auquel les écolos professionnels n’ont semble-t-il pas encore pensé ou du moins qu’ils n’ont pas encore eu le loisir de théoriser.
Tout le monde sera d’accord sur cette évidence absolue, à savoir que la vitesse horaire réelle d’un véhicule n’est pas celle indiquée par le compteur ou l’ordinateur embarqué mais qu’elle est indiquée par le résultat de la division de la distance parcourue, bien sûr par le temps, en heures, consacré au(x) voyage(s), mais obligatoirement augmenté des heures du travail consacrées à gagner l’argent nécessaire à l’achat du véhicule et à son entretien.
Or donc, en conséquence, des esprits éclairés préconisent l’usage d’une charrette tirée par un âne, car c’est un animal sympathique, facile à nourrir et pourvoyeur de crottin, - indispensable à la culture des légumes nécessaires à la survie d’une famille, par exemple sur une terrasse où sur un balcon -, mais on pourrait laisser le choix de la traction aux utilisateurs.*
Des mathématiciens plus malins que moi, prenant en compte une année moyenne, sont arrivés à la conclusion qu’une carriole tirée par un âne est nettement plus rapide qu’une voiture moderne et qu’elle est moins polluante, moins bruyante, plus économique, etc, etc …
Cette proposition, à propos de laquelle je ne touche pas de droits d’auteur, constitue ma modeste contribution au programme du/de la futur.e Président.e de le République Française. (Je suis disponible pour un poste de vulgarisateur d’idées, convenablement rémunéré, cela va sans dire, bien entendu …)
* Même en cas de mise en œuvre d’une écologie punitive ou seulement coercitive, il ne paraîtrait pas convenable d’utiliser, du moins dans un premier temps, la traction humaine.
Par jp-demerliat.info, à 21:58
Les petites, toutes petites, éminences qui administrent actuellement les petits, touts petits restes de ce qui fut il y a peu une des plus importantes fédérations socialistes du pays ne cessent de se congratuler et de s’auto-féliciter des merveilleux résultats obtenus, grâce à leurs bons soins, aux récentes élections.
Regardons tout cela d’un peu plus près.
- 2014, municipales de Limoges : 12 élus sur la liste du maire sortant et, dans le groupe groupe d’opposition PS et apparentés : 9 élus, dont 7 PS.
- 2020, après la constitution, laborieuse, sous la houlette desdites éminences, d’une liste dite « de gauche », comprenant un ramassis de candidats issus d’on ne sait où et conduite par un inconnu de la « société civile », liste qui devait révolutionner le paysage politique de la gauche : 11 élus, dont 4 PS. - 3 SIÈGES PERDUS POUR LE PS ! *
On dit merci qui ? **
- 2020 toujours, sénatoriales : 1 sortante, 2 élus PS.
Bravo, direz-vous !
MAIS, il y a un mais …
Le PS présentait 2 candidats, et la droite 3 ! (Les autres partis présentaient, eux, des candidats de témoignage) .
Dans un paysage politique municipal où la gauche et la droite étaient de force à peu près égale, les jeux étaient faits d’avance …
( Beaucoup, des non-initiés, s’interrogent encore sur les raisons pour lesquelles la droite locale a présenté 3 candidats pour 2 sièges, ce qui conduisait automatiquement et mécaniquement à la défaite… ; peut-être simplement parce que quelqu’un ne souhaitait pas l’arrivée, dans son paysage politique, d’élus qui auraient pu lui faire de l’ombre - mais je vois sans doute le mal là où il n’est pas …)
2021, départementales et régionales.
- Départementales, sortants PS : 23, élus PS: 19 . - 4 SIÈGES PERDUS POUR LE PS !!
Explication : « ON » a donné des places éligibles à des candidats PC dans des binômes où il y avait 2 sortants PS, et ON n’a pas obtenu, ou même sans doute pas demandé, la réciprocité aux responsables du PC !
- Régionales, sortants PS : 6, élus 3 . - 3 SIÈGES PERDUS POUR LE PS !!!
Ce bilan, incontestable, se passe de commentaire …
Mais, après tout, pourquoi changer une équipe qui perd !!!
* Ie groupe PS et apparentés, qui comptait, au lendemain de l’élection de 2020, 11 membres, n’en comporte plus que 8, dont 4 membres du PS à la suite de « quelques » défections …
Y’a une explication ? …
** Il est à noter que les municipales qui, hors Limoges, se sont déroulées sans que les « grands chefs » y mettent leur grain de sel, ont vu le PS, la plupart du temps, obtenir d’excellents résultats …